Roman : Le dernier Templier de St Jean d’Acre (J.P. Lacoste)

3/02/17


L’Histoire cachée de l’épopée Templière

Jean Pierre Lacoste

J.P. Lacoste

Les Templiers … Leur épopée terminée dans le sang, leur trésor toujours recherché… Cela suffit souvent aux auteurs en mal d’inspiration pour écrire leur histoire de manière farfelue.

Au contraire de Jean Pierre Lacoste, qui signe avec « Le dernier Templier de Saint Jean d’Acre » , un roman historique sur les Chevaliers du Christ de 1130 à 1840, grâce au Grand Livre de l’Ordre transmis de générations en générations et découvert par hasard en Haiti lors d’un tremblement de terre en 2010.

On lit avec intérêt son ouvrage en parcourant les pages signées par exemple du Capitaine Danglade en 1134, Pierre de Lezignan en 1167 ou de Jehan du Luc de la Rose en 1356.


Christophe Colomb, un aventurier voleur et usurpateur ?


le dernier templier JP LacosteAu fil des pages, l’auteur délivre une étonnante histoire : Les Templiers ont mis pied chez les indiens Arapawak bien avant un Christophe Colomb usurpateur.

Extraits :

«Juin 1490, par le Grand Secrétaire de l’Ordre Julio Tristao Vaz Teixeira, commanderie de Santa Oya, royaume du Portugal : En ce mois de mars 1490, un aventurier nommé Cristobla Colombus, capitaine génois, s’introduit par la ruse dans notre bibliothèque au pretexte de recherches géographiques. Il recopia, arracha un certain nombre de pages d’ouvrages très anciens, secrets et sacrés, afin de s’en approprier les connaissances…/… Le perfide Colombus arbora sur ses navires nos croix templières pour mieux tromper les natifs du nouveau monde… »

Car le Capitaine Danglade avait découvert les Caraibes en 1133, soit plus de 3 siècles avant Colomb. « Il offrit une croix (NDLR : la célébre croix templière) au chef Arapawak pour le remercier de son accueil chaleureux…/..Cet accueil posa les bases d’échanges commerciaux fructueux entre indiens et Templier, qui durèrent plus de 180 ans, jusqu’au déclin de l’ordre. Durant toutes ces années, la flotte templière, chaque hiver appareillait fin novembre pour les terres de l’ouest, composée d’une dizaine de nefs. Elle repartait pour le royaume de France en mars, lorsque l’alizé s’inversait… »


Un roman illustré

Mais si ce livre d’histoire(s) s’inspire de textes anciens, il est loin d ‘être austère. Car J.P. Lacoste est aussi un dessinateur et un peintre doué, qui cadence la lecture par des tableaux très frais et très à propos.

Entre la vie des chrétiens d’Orient et la description de l’esclavage, le djihad musulman et les croisades sanglantes, l’auteur redonne vie à une époque lointaine et la compare avec celle d’aujourd’hui, n’hésitant pas à citer le pape François. Cet ouvrage revisite en la bousculant l’histoire de l’Europe et de l’Orient hier et aujourd’hui. C’est un parti pris, un cheminement personnel, une quête que l’on n’est pas obligé de partager.

Car cela n’enlève rien à la qualité du récit, des recherches, et de la construction de l’ensemble, et nous permet de mieux appréhender la vie, le rôle et la destinée des Templiers, ces légendaires moines-soldats…


IB Pratic : Jean-Pierre Lacoste est Arèsien. Il dédicacera ce livre, ce vendredi, à 19 heures, au Jardin des lettres, 22, avenue de Bordeaux, à Andernos. Rens 05 56 26 99 48. « Le Dernier des templiers de Saint-Jean-d’Acre », aux éditions Escapades. 22 euros. Voir le site de Jean Pierre Lacoste, ici


Michel Lenoir


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