Chronique satirique d’élus intéressés…

Humour satirique : Les dessous des positions diplomatiques curieuses de certain(e)s politiques…

Par Alain Mouginet


5/09/23



Je ne sais pas vous, mais moi j’imaginais naïvement que nos hauts personnages politique, nimbés du sceau des électeurs, bardés de diplômes obtenus dans les prestigieuses institutions de la République, familiers des grands raouts internationaux, possédaient cette expérience leur permettant une analyse des faits économiques et politiques. Connaissance inaccessible pour un Pékin comme moi qui n’en détient pas les clés.


Vous comprendrez pourquoi les récentes interventions de certains de nos responsables me laissent perplexe, pour ne pas dire pantois.


C’est d’abord le petit Nicolas – célèbre auteur de la  karchérisation des banlieues – qui s’est fendu d’une interview. A propos de la guerre en Ukraine, le voilà avocat du satrape de la place Rouge, exposant de la manière la plus bienveillante la Russie de Poutine. Il estime que ce dernier « n’est pas irrationnel » et que le conflit entre ces deux pays ne saurait se résoudre par les armes mais « par la diplomatie, la discussion, l’échange, seuls moyens de trouver une solution acceptable ».

Notre ex souhaite-t-il reprendre le flambeau de Chamberlain* ?


Ce qui est frappant dans ce discours, c’est la convergence de vue entre des politiciens qu’un abîme idéologique sépare :

-le citoyen Mélenchon, aveuglé par son anti-américanisme primaire, qui, rappelons-le, avait quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine eu cette vision prophétique : « Je ne crois pas à une attitude agressive de la Russie ni de la Chine ».

-le camarade Chevènement, critiquant l’influence néfaste des Américains fustigeait « une russophobie plus ou moins camouflée en poutinophobie ».

-Marine, la patronne du Rassemblement national, dont les liens privilégiés avec la mafia du Kremlin sont bien connus.

Et pour bien d’autres, c’est la même attitude qui prévaut. A la réflexion, c’est sans doute là une forme d’œcuménisme politique…


Mais dans la série « l’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique », le pompon revient sans conteste à Ségolène dont la résurrection n’a rien à envier à celle de Lazare de Béthanie.

Aux universités d’été de la France insoumise, elle ne propose rien de moins que prendre la tête de la gauche aux Européennes… Que voilà une excellente initiative, elle aux manettes, ce Titanic peut se passer d’un iceberg : elle devrait sans coup férir s’appliquer à le faire sombrer !


Cela dit, je l’admire, elle est insubmersible, et la République devrait lui décerner la Grand croix de la persévérance et de la pugnacité tant son parcours est exceptionnel. Ses faits de guerre sont en effet remarquables : après de calamiteux passages dans différents ministères, elle a, de haute lutte, réussi à mettre financièrement à genoux la région Poitou-Charentes, laissant une énorme ardoise, fruit de sa gestion catastrophique.


Ses interventions intempestives et désordonnées dans les médias sont également sa spécialité, mettant d’ailleurs dernièrement en doute la véracité des crimes de guerre commis par la Russie… Le pire est pourtant devant nous puisqu’elle va intégrer l’équipe de Cyril Hanouna, ce célèbre animateur, pétri de culture classique et de tolérance.


Reconnaissons cependant qu’elle n’est pas très soutenue par ses pairs, dont certains, anciens ministres, ne font pas preuve d’une extrême gentillesse, je cite : « Ségolène ? C’est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science, une ignorance crasse ».

Son propre tonton, général de son état, enfonce le clou : « Je n’ai plus aucune relation avec cette femme, résolument mythomane et j’ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé ».


Il faut tout de même un certain talent – ou une inconscience totale – pour cumuler autant de casseroles sur sa personne, c’est ce en quoi elle est admirable. Je vais donc suivre avec gourmandise la suite de son parcours qui ne devrait pas me décevoir.

A suivre…


*Pour les nuls en histoire : En 1938, Neville Chamberlain, Premier ministre du Royaume Unis opérait son retour triomphal de Munich à Londres, et brandissait devant une foule en délire ce fameux accord signé par Hitler garantissant la paix… On connait la suite! En cédant à la menace, les Occidentaux confirmèrent au dictateur allemand que tout lui était permis. Churchill, lui, l’avait bien compris : « Vous aviez choisi entre la guerre et le déshonneur, vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ».


Bonne semaine!


Alain Mouginet


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