Après le tempéteux Domingos… Photos, vidéo et bilan.

Bilan après la tempête Domingos: Arbres arrachés, voitures et bateaux détruits, maisons endommagées, et le Banc d’Arguin, coupé en deux!


7/11/23


Avec des pointes à 150 km/h enregistrées sur le littoral, des chutes de gros arbres dans toutes les communes et plus de 24.000 foyers privés d’électricité sur la Gironde, Domingos affiche un sévère bilan.

Les agents municipaux et les pompiers ont été très sollicités pour dégager les voies privés ou communales. Mais les habitants du Bassin et du Val de l’Eyre équipés de tronçonneuses, étaient aussi sur le pont…


Au Cap Ferret, là où le vent a soufflé le plus fort, la digue de Bartherotte a tenu le choc, mais la promenade devant le restaurant chez Hortense est très abimé.


Photo Le Canon / J. F. Emonet


Photo Le Canon / Aude Straka-Beutter


Photo Arcachon / Mairie d’Arcachon


Photo La Teste – Edgar Weiser


Pour le Cap Ferret, voir aussi le reportage vidéo de notre partenaire TvCapferret.com



Un vieux chêne barrant la route à Taussat



Des vagues jusqu’à 16m de haut le 5 novembre et un Banc d’Arguin coupé en deux, méconnaissable!


Graphique de la hauteur des vagues, en vert les hauteurs maximales… (Cerema)


Le Banc d’Arguin le 7 novembre au matin… La partie sud est séparée du reste du Banc


Photo Banc d’Arguin / RNN du Banc d’Arguin


Du coté des ostréiculteurs, certains font grise mine. Le Banc d’Arguin est coupé en deux!

La zone sud (environ 20ha) est méconnaissable et désormais inexploitable. La moitié de la production d’huîtres du Banc est perdue. Un coup dur avant les fêtes…

Pour autant, 90% du parc ostréicole global du Bassin sera en mesure de fournir des huîtres pour les réveillons et les vacances de Noël. Ne vous en privez pas !


Souvenirs: Une page se tourne. Le banc d’Arguin d’avant les tempêtes de cet automne, c’était ça…

Le Banc est vivant. Il bouge, se déplace, au gré des vents et des tempêtes. Celui d’avant cette période tempétueuse n’existe plus. Heureusement des photographes du Bassin ont su le fixer dans sa beauté et mettre en valeur sa fragilité, comme Clément Viala ci-dessous




ou Stéphane Scotto (ci-dessous) qui précise avec raison sur sa page FB que ces clichés « ont désormais une valeur patrimoniale ».



La Terre respire, vit. En façade atlantique, océans et vents rythment nos vies, et sculptent notre environnement, toujours…

 

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