Les Amis de Sarkozy à Arcachon : Je L’aime, eux non plus …
L’événement ne pouvait pas passer inaperçu sur le Bassin, dimanche et lundi de ce début septembre. Les chefs indiens de la Sarkozie s’étaient donnés rendez-vous aux rencontres des « Amis de Nicolas Sarkozy ».
Brice Hortefeux, fidèle parmi les fidèles, ayant pour mission de préparer le retour aux affaires du grand Manitou, Yves Foulon recevait donc dans sa ville Luc Chatel, Nadine Morano , Patrick Balkany, Jean-François Copé, Christian Estrosi, C. Boutin et le régional de l’étape, Alain Juppé.
Tous ont apporté leur soutien à l’ancien président. Mais François Fillon, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, ou Claude Guéant s’étaient déclarés indisponibles …
Car, si « Nicolas » reste le favori des sondages parmi les militants UMP pour un nouveau quinquennat présidentiel, la garde rapprochée a pour rôle d’occuper l’espace politico-médiatique pour faire face aux manœuvres de F. Fillon et des autres prétendants.
Cette réunion devait donc entretenir la flamme. Après Nice, l’an passé, c’était au tour d’Arcachon d’organiser les festivités. Les deux villes ont en commun le même profil de cités balnéaires et d’électorat fortement Sarkoziste (supérieur à 60%).
Dans un cadre splendide, au bord de l’eau, l’ambiance se voulait joyeuse. Les stands marketings et les T Shirts « J’aime Carla » ou « Je soutiens Nicolas Sarkozy » remportaient un franc succès. Si environ 2000 personnes étaient présentes ce lundi, dont beaucoup de retraités, nombre d’entre elles avaient été « invitées », comme souvent dans les meetings politiques, pour remplir les sièges et offrir un auditoire à la hauteur de l’événement aux tribuns.
Le « Tir au vol », qui accueillait ce meeting, portait finalement bien son nom, avec une Nadine Morano jamais décevante question tir à vue. De droit d’inventaire, voulu par l’ancien premier ministre, il n’a pas été question. « Si inventaire il doit y avoir, c’est bien l’inventaire de la gauche », déclarait Brice Hortefeux. La situation est néanmoins difficile pour l’UMP : les français n’ont pas voulu renouveler son contrat au Président sortant en mai 2012, et la trésorerie de l’UMP n’a pu être reconstituée en catastrophe que grâce à la générosité des donateurs. Quant au programme, la « Droite dure » de Guillaume Pelletier ferraille avec les modérés compatiblo-centristes …
Mais les électeurs, lors des prochaines élections municipales mettront les pendules à l’heure et rebattront peut-être les cartes. A l’UMP, comme dans les autres partis …
IB
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